Mon corps, souviens-toi, non seulement combien tu fus aime
Non seulement des lits ou tu t'es etendu
Mais souviens-toi, aussi, de ces desirs
Qui, dans certains regards, si ostensiblement brillaient
Pour toi, et tremblaient dans les voix
Et qu'un obstacle fortuit a jamais empecha de s'accomplir.
A present que tout cela git dans le passe,
Il semble presque que tu te sois livre
Aussi a ces desirs - souviens-toi comme ils brillaient
Dans les regards qui te fixaient; comme ils tremblaient
Dans le timbre des voix - souviens-toi, mon corps.
3.10.09
Mon corps, souviens-toi
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